La prise en charge des oeuvres
- Après une prise de rendez-vous sur place, nous convenons d’une première proposition de traitement.
- Si l’oeuvre est confiée, une série de tests permettra d’affiner la proposition de traitement et d’établir un devis.
- Les travaux de restaurations seront lancés après acceptation du devis.
- Les délais varient selon l’activité de l’atelier, le format et la complexité de la restauration.
- Les restaurations peuvent être accompagnée d’un rapport complet si le client le souhaite. Celui-ci est payant.
Devis gratuits sauf pour assurance. Le montant du devis est déductible des travaux réalisés.
Les traitements réalisés par l'atelier
Vos oeuvres interagissent et évoluent avec leur environnement. Ainsi, chaque tableau est unique. C’est pourquoi les traitements proposés sont adaptés à leurs besoins. Du simple décrassage au rentoilage, un soin particulier sera apporté au choix des matériaux et des techniques utilisées.
Parce que la restauration oscille entre tradition et technologie, certains traitements peuvent prendre plusieurs jours ou plusieurs semaines.
Ces derniers dépendent de temps de séchage devant être respecté. Par exemple, les solvants utilisés pour alléger un vernis pénètrent dans la couche picturale. Leur capacité d’évaporation varie de une journée à un mois. Poser un nouveau verni immédiatement enfermerait le solvant entre les différentes strates et occasionnerait des altérations irréversibles.
Le nettoyage redonne de la lisibilité à une oeuvre en ôtant le film de poussière et de crasse s’étant accumulés au fil des années. Cette opération s’effectue tant sur le revers que sur la face, soit le support et la couche picturale.
Pourquoi nettoyer ?
La crasse accumulée peut être facteur de dégradation. Par exemple, sur le revers, les composants de la poussière réagissent avec la cellulose, accentuant le phénomène d’oxydation. La toile devient ainsi de plus en plus cassante, ce qui favorise les risques de déchirures.
La crasse réduit la lisibilité de l’image en éclaircissant les parties sombres et assombrissant les parties claires. La retirer fait ressortir les contrastes.
Corriger la déformation de la toile, généralisée ou localement, permet de limiter les contraintes exercée sur la couche picturale, donc de prévenir l’apparition de craquelures.
Plus la déformation est importante, plus elle sera difficile à traiter. Il peut arriver qu’elles soient imprimées dans la matière. Il restera donc une trace de cette altération.
Ne pas attendre c’est donc limiter leur impact.
Opérations : apport d’eau et de chaleur, mise sous poids, cartonnages
Accidentelles, volontaires, simples ou complexes, les déchirures entrainent une fragilité du support. Sur une toile oxydée, cassante, la déchirure peut croître. Elle nuit autant à la lisibilité qu’à la planéité.
La reprise d’une déchirure doit être méticuleuse en raison de son impact direct sur la face du tableaux. Il n’est pas rare de reprendre d’anciennes pièces qui, par une tension trop forte, deviennent visibles à la lecture de l’image.
Opérations : fil à fil, pose de pièces, rentoilage (si trop importantes)
Comme le nettoyage, l’allègement de vernis redonne de la lisibilité à l’oeuvre en ôtant le film jauni ou brunâtre qui masque ses couleurs originales. C’est une opération délicate du fait de la proximité avec les glacis. La nature du vernis utilisé, les empâtements, les glacis, la dimension du tableau déterminent le protocole et le choix des solvants.
Un support bois ou une toile sont sensibles aux changements environnementaux (humidité ambiante, température). Une huile forme un film rigide dit non-hygroscopique. Quand l’un se rétracte, l’autre trop rigide pour suivre, craque. Une craquelure peut être masquée mais elle ne pourra pas disparaître.
Si l’adhésivité est mauvaise, des écailles apparaissent, se soulèvent, se chevauchent et finissent par sauter. Cela entraine une perte de matière irréversible.
Comme pour les déchirures, il est préférable de ne pas attendre pour les traiter.
Opérations : reprise localisées par apport d’adhésif avec une spatule chauffante, stabilisation avec un papier de protection, imprégnations.
Lacune de peinture, lacune de support, leur prise en charge dépend de leur importance et de leur complexité.
Généralement, pour les lacunes de support, la pose d’une pièce en adéquation avec le support d’origine permet de rétablir la cohésion. Si elles sont trop importantes, si le support est trop abîmé, un rentoilage devra être envisagé.
Les lacunes de peintures sont comblées avec un mastic qui sera structuré puis retouché.
La retouche est la dernière étape de la restauration permettant de retrouver l’unité esthétique de l’oeuvre. Elle s’effectue après avoir restructuré la matière avec un mastic. Il en existe différents types : archéologique, illusionniste, pointilliste, trattegio, etc. Cette diversité est en lien étroit avec la diversité des objets rencontrés en restauration.
Les prestations complémentaires
- Prise en charge des cadres pour restauration (sous conditions)
- Conseils pour l’encadrement de vos tableaux
- Conseils pour leur mode d’exposition dans votre intérieur
- Conseils à l’achat en matière de valorisation via une restauration
- Rédaction de constat d’état détaillé (dossier papier et PDF)